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poivrons à l'huile - Page 3

  • Moisson.

    Recevoir un appel de la Médiathèque pour dire que le dernier livre de Cyrulnik, réservé il y a une semaine, est rentré. Une heure après, recevoir un autre appel de la Médiathèque car un autre livre qu’on a réservé, Je ne pense plus voyager, de François Sureau, est rentré aussi.
    Terminer la lecture du Jardin de Virginia Woolf.
    L’offrir à une amie qui aime les jardins et s’occupe du sien avec passion.
    Aller acheter un hibiscus jaune chez la fleuriste de Mar Vivo.
    Préparer les premiers poivrons à l’huile de l’été.
    Pour une toute petite fille, recoudre l’accroc qu’elle a fait à la robe de sa poupée préférée.
    Terminer une brassière pour une collègue qui attend son cinquième enfant.
    Accrocher au mur, dans son cadre de bois, la photo des champs de lavande à Valensole.
    Remettre la robe d’été bleue achetée l’an dernier pour aller en Italie.
    Compter avec ravissement les prochaines feuilles du caoutchouc : il y en aura six. Lui aussi se plait bien dans ce nouveau quartier.
    Aller à pied à la poste de Tamaris poster le courrier.
    Sur la route de St Maximin la Ste Baume, contempler le paysage et s’arrêter au bord d’un champ de coquelicot où on n’ose mettre le pied pour ne pas déranger les fleurs.
    Donner de la menthe aux voisins qui veulent faire un taboulé.



  • Poivrons.

    Aller de très bon matin au marché.
    Sur l’étal du marchand qui vient du Lançon, dire bonjour et choisir de beaux poivrons rouges, un peu tordus peut-être, mais très brillants et bien joufflus.
    En prendre autant qu’il en tient dans la vieille coupelle du marchand qui finira par dire, une fois les poids posés sur la balance : « allez, bon poids ».
    A la maison, les installer sur une plaque du four et les faire cuire lentement.
    Quand l’odeur des poivrons qui cuisent s’est bien installée dans la cuisine et que la chaleur les a aplatis et que parfois aussi leur peau est un peu brûlée, les laisser refroidir.
    Les peler ensuite délicatement et poser la chair dans le saladier en arcopal qu’on a toujours utilisé pour cela, l’été.
    Recouvrir d’huile d’olive de Ligurie.
    Parsemer d’ail – ne pas lésiner sur l’ail.
    Saler. Poivrer.
    Recouvrir de l’assiette dédiée aux poivrons à l’huile qu’on fait l’été.
    Laisser poser.
    On en mangera dans deux ou trois jours, quand tous les parfums se seront épanouis.